Selon l’opposition pro-Union européenne, malgré plusieurs nuits consécutives de manifestations pour protester contre les résultats des dernières législatives en Géorgie tenues le 26 octobre, qu’elle juge entachées d’irrégularités, le parti pro-russe au pouvoir «Rêve géorgien» exclut la tenue de nouvelles élections, comme l’a également exigé l’Union européenne.
Dans la nuit du samedi 30 novembre au dimanche 1er décembre, ainsi que la nuit suivante des milliers de manifestants géorgiens sont à nouveau descendus dans les rues de Tbilissi pour protester contre la décision du gouvernement de repousser les discussions sur l’adhésion à l’UE.
Lors de la manifestation du 2 décembre, des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre, faisant 26 blessés, en majorité des manifestants.
Le premier ministre Irakli Khobakhidzé a assuré lundi 2 décembre que son gouvernement ferait le “maximum d’efforts” pour intégrer l’UE, alors même qu’il avait annoncé la semaine dernière suspendre les ambitions d’adhésion, ce qui avait provoqué ces manifestations massives.
Malgré cette mobilisation d’ampleur qui secoue son pays, Khobakhidzé a affirmé au cours d’une conférence de presse qu’il ne mènera “pas de négociations” avec l’opposition. Il a également affirmé que tout ce mouvement de contestation est financé depuis l’étranger, ajoutant qu’il n’y aura pas de révolution en Géorgie. ■
© 2022 Tous droits réservés