Dans son discours d’ouverture de la 11e édition du Forum global de Bakou sous le thème « La réparation d’un monde fracturé » qui se tient du 14 au 16 mars dans la capitale azerbaïdjanaise, le président Aliev a soutenu que la position de la France à l’encontre de l’Azerbaïdjan est totalement à l’opposé de celle de la communauté internationale.
Rappelant que les relations entre la France et l’Azerbaïdjan avaient évolué dans un sens positif au début des années 1990, le chef de l’Etat a souligné que « la réaction du gouvernement français à la Seconde guerre du Karabakh et aux opérations antiterroristes était totalement inadéquate. »
Il a également informé les participants au Forum des tentatives de sanctionner l’Azerbaïdjan au sein des organisations internationales et des actes de vandalisme commis contre la statue de Natavan érigée à Evian, en France.
« Il nous a fallu encore plusieurs mois pour pouvoir l’évacuer (la statue de la poétesse azerbaïdjanaise Natavan – ndlr) d’Evian et le transporter dans le jardin du Centre culturel azerbaïdjanais à Paris. Actuellement, la statue de Natavan est là-bas », a dit le président azerbaïdjanais.
Aliev a ajouté : « Cela montre en fait ce à quoi nous sommes confrontés depuis que nous avons restauré notre souveraineté. Il s’agit en fait d’une démonstration de double standard ».
Évoquant la déclaration selon laquelle la France enverrait ses forces militaires en Ukraine pour aider à restaurer l’intégrité territoriale de ce pays, Aliev a souligné : « Elle essayait de punir l’Azerbaïdjan lorsqu’il s’agissait de restaurer notre intégrité territoriale. »
« NH » – Il est tout à fait naturel que le souverain de Bakou soit offusqué par la dégradation de la statue de Natavan, en fin connaisseur du domaine de la destruction. Fin connaisseur aussi de l’emploi « à bon escient » du concept « double standard », un autre domaine dans lequel il excelle.
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