Le représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a exprimé sa désapprobation face aux récentes déclarations du président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, à l’encontre de l’UE, de la France et des Pays-Bas.
Dans une série de tweets publiés le 14 novembre, Borrell a qualifié ces accusations de “regrettables” et a souligné le risque qu’elles posent pour les objectifs cruciaux en matière de climat et pour la crédibilité de la présidence azerbaïdjanaise de la COP29.
En réitérant le soutien de l’UE à la France et aux Pays-Bas, Borrell a rappelé que l’UE et ses États membres restent les plus grands contributeurs mondiaux au financement climatique, s’engageant aux côtés de leurs partenaires internationaux dans la lutte contre le changement climatique.
Il a également condamné les attaques continues des autorités azerbaïdjanaises contre les médias et les ONG, soulignant la situation critique des droits de l’homme à laquelle ces groupes sont confrontés dans le pays.
La réponse de Bakou à Borrell
Hikmet Hajiyev, conseiller du président azerbaïdjanais, a dénoncé sur le réseau social X la déclaration anti-azerbaïdjanaise du chef de la diplomatie européenne.
Hajiyev a critiqué l’analogie de Borrell décrivant l’UE comme un “jardin” et le reste du monde comme une “jungle”, qualifiant cette déclaration de “regrettable” et rappelant les discours de l’époque coloniale.
L’assistant du président azerbaïdjanais a souligné l’engagement de l’Azerbaïdjan pour l’inclusivité à la COP29, permettant à toutes les voix, y compris celles des régions d’outre-mer privées d’autonomie, souvent ignorées par l’UE, de se faire entendre.