COMMUNIQUE DE PRESSE

Mercredi 4 octobre – Paris – La Maire de Paris, Anne Hidalgo, a reçu hier soir à l’Hôtel de ville, devant un public nombreux, Laurent Richard et Benoît Bringer, les deux réalisateurs du film documentaire « Caviar Connexion » produit en 2021, qui dénonce la terrifiante machine à corrompre les élus européens du régime Aliev et la traque sans merci des journalistes, opposants et activistes azerbaidjannais.

Ce documentaire identifie certaines personnalités politiques ayant été rémunérées par l’Azerbaïdjan, Les noms de Lucas Volontè, ancien président d’un groupe parlementaire au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et d’Eduard Lintner membre allemand de la CSU, ayant participé à des missions d’observation électorale en Azerbaïdjan, ont été pointés dans les relevés des transactions, versées à plus de 16 000 comptes du monde entier.

A l’issue de la projection, Anne Hidalgo a déclaré : « Il faut faire savoir ce qu’il se passe en Azerbaïdjan. Le but d’une démocratie est de ne pas faire silence. » Elle a rappelé que nous étions en train d’assister à l’effondrement de l’Etat de droit et à l’effondrement de nos démocraties. 

Le bloggeur Mahammad Mirzali, qui vit désormais en France depuis 2016, sous haute protection policière était également présent lors du débat qui s’est tenu après la projection du documentaire. Lui-même, ayant obtenu l’asile politique en France, reçoit des menaces de mort en permanence. « Depuis mon arrivée en France, j’ai échappé à cinq tentatives d’assassinat et en 2021, on m’a porté 16 coups de couteau et coupé la langue. » a-t-il ajouté. 

Hovhannès Guevorkian, Représentant du Haut-Karabakh en France, a rappelé la manière dont l’Azerbaïdjan a torturé son peuple, dans le Haut-Karabakh : « depuis plus de neuf mois, le Haut-Karabakh était devenu une sorte de camps de concentration où rien n’entrait et rien ne sortait. Tout ce que nous craignions est arrivé. L’épuration ethnique à visée génocidaire des Arméniens se déroule méthodiquement. » a-t-il précisé. 

« Nous avons la preuve que ce ne sont pas seulement les intérêts géopolitiques qui dirigent le silence des institutions européennes, c’est aussi l’argent. » affirme un journaliste dans le documentaire.