La police arménienne entend étendre la vidéosurveillance publique

Le gouvernement arménien a autorisé la police nationale à mettre en place un système centralisé de vidéosurveillance destiné à faciliter la lutte contre la criminalité et à améliorer la sécurité routière.

Le nouveau réseau de surveillance comprendra des radars de vitesse sur les rues et les autoroutes d’Arménie, ainsi que des caméras vidéo utilisées pour percevoir les frais de stationnement à Erevan, qui sont exploités par deux entreprises privées depuis près d’une décennie. Il sera également connecté aux caméras de sécurité installées à l’intérieur des magasins, restaurants, casinos et autres entreprises privées à travers le pays.

Le chef de la police arménienne, Vahe Ghazarian, a indiqué que les policiers visionneront également de nombreuses caméras qui seront placées dans d’autres lieux publics. Il n’a pas précisé leur nombre ni leur emplacement.

Ghazarian a déclaré que le système de surveillance étendu aura « un impact positif substantiel sur l’amélioration de l’environnement de sécurité ». Les forces de l’ordre seront mieux placées pour maintenir l’ordre public, prévenir et résoudre les crimes et traquer les suspects en fuite, a-t-il déclaré lors d’une réunion hebdomadaire du gouvernement à Erevan.

Nikol Pachinian a salué l’initiative de la police. Mais il n’a pas précisé le montant du financement gouvernemental qui sera prévu pour sa réalisation.

Samvel Martirossian, un expert indépendant en cybersécurité, a averti que si le nouveau réseau de surveillance permettra probablement à la police de lutter plus facilement contre le crime, il pourrait être vulnérable aux attaques de pirates et aux fuites d’informations. Il a également fait remarquer qu’on en sait pas comment le gouvernement protégera les données personnelles des citoyens et qui exactement y aura accès.