L’Arménie et l’Inde auraient signé des contrats pour la fourniture de 245 millions de dollars de systèmes d’artillerie indiens, de roquettes antichars et de munitions à l’armée arménienne.
Le quotidien indien « The Economic Times » a rapporté que l’accord historique avait été conclu par les gouvernements des deux pays et signé en septembre. Les armes seront livrées à l’Arménie « au cours des prochains mois », a-t-il déclaré, citant des sources anonymes.
Selon le journal basé à New Delhi, ils comprennent les systèmes de lance-roquettes multiples Pinaka conçus et fabriqués par des entreprises indiennes et de plus en plus utilisés par les forces armées indiennes.
Pinaka a été fourni pour la première fois à l’armée indienne il y a deux décennies et a été modernisé à plusieurs reprises depuis lors. Deux de ses variantes existantes ont une autonomie maximale estimée à 40 et 60 kilomètres. L’Arménie serait le premier acheteur étranger de ces armes.
Le gouvernement arménien et le ministère de la Défense n’ont pas commenté le rapport qui est intervenu au milieu des efforts d’Erevan et de New Delhi pour approfondir les relations bilatérales. Le ministre des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan et son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar ont eu quatre entretiens en tête-à-tête au cours de l’année écoulée.
En visite à Erevan en juillet de cette année, un autre haut diplomate indien a déclaré que les deux parties discutaient d’une coopération militaire « à long terme ».
Des responsables militaires arméniens se seraient rendus en Inde en juin. Le service d’information basé à Mumbai, dnaindia.com, a déclaré qu’ils étaient « venus armés d’une liste de courses ».
L’ennemi juré de l’Inde, le Pakistan, a fortement soutenu l’Azerbaïdjan pendant la guerre arméno-azerbaïdjanaise de 2020 sur le Haut-Karabakh. Mais il a démenti les informations selon lesquelles des soldats pakistanais auraient participé à la guerre de six semaines du côté azerbaïdjanais.
En revanche, l’Inde a soutenu les efforts de paix au Karabakh menés par les États-Unis, la Russie et la France et a effectivement pris le parti de l’Arménie dans son différend frontalier qui s’intensifie avec l’Azerbaïdjan.
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