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L’Arménie prévoit de lancer un second satellite dans l’espace

Un deuxième satellite arménien sera lancé dans l’espace dans un avenir proche, a déclaré lundi le ministre de l’Industrie des hautes technologies, Robert Khatchatrian.

« Ce second satellite sera également conçu pour prendre des photos », a déclaré Khatchatrian. « Je ne peux donner aucune date pour son lancement, mais cela devrait arriver vers 2023 ou 2024. »

Le gouvernement arménien a annoncé le lancement du tout premier satellite arménien fin mai. L’appareil apparemment nommé ArmSat-1 a été envoyé dans l’espace par une fusée SpaceX qui a décollé de la base aérienne de Cap Canaveral en Floride. Le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré qu’il serait utilisé à diverses fins, notamment le contrôle des frontières, la gestion des catastrophes naturelles et la géologie.

Le gouvernement aurait acheté ArmSat-1 à Satlantis, une société espagnole spécialisée dans la production de petits satellites et de caméras pour eux. Il n’a toujours pas révélé les termes financiers de l’accord ou les paramètres techniques du satellite, alimentant le scepticisme de ses détracteurs quant à l’importance du projet.

Khatchatrian a réaffirmé le projet du gouvernement d’ouvrir un centre d’opérations satellite en Arménie avant la fin de cette année. Le gouvernement a déjà commandé des équipements pour le centre et commencé les préparatifs pour la formation de son personnel, a ajouté le ministre.

L’Azerbaïdjan, a lancé son premier satellite de communication et d’observation dans l’espace en 2013. L’armée azerbaïdjanaise aurait utilisé des images satellites pour ses opérations militaires offensives menées pendant la guerre de 2020 au Haut-Karabakh.

Khatchatrian a déclaré que son gouvernement discutait également avec Satlantis et d’autres entreprises de la possibilité de fabriquer des satellites d’observation en Arménie.

« Nous négocions avec diverses entreprises pour voir quelles capacités existent en Arménie et comment elles peuvent être utilisées correctement », a-t-il déclaré. « De telles capacités existaient en Arménie à l’époque soviétique et elles ont été en partie préservées. Nous avons ici de bonnes idées et des spécialistes dont les compétences pourraient être mises à profit. »