L’Arménie sera invitée à participer au sommet de Prague le 6 octobre pour forger une Communauté politique européenne, un organe dédié à la promotion de la sécurité sur le continent.
L’UE offrira également une branche d’olivier au nouveau Premier ministre britannique avec une invitation au sommet, a déclaré le président du Conseil de l’UE Charles Michel dans une interview au Guardian.
Alors que les diplomates de l’UE sont d’accord sur l’invitation de la Grande-Bretagne au rassemblement, la question de l’inclusion de la Turquie est plus controversée. La Grèce et Chypre, mêlées à des différends de longue date avec Ankara, s’opposent à l’invitation de la Turquie, qui reste un candidat officiel à l’adhésion à l’UE, bien que les pourparlers soient au point mort depuis des années. Michel a déclaré que l’UE devrait inviter la Turquie, mais qu’il voulait « s’assurer du soutien de tous les collègues ».
Parmi les pays invités, on retrouve la Norvège et la Suisse, des pays non membres de l’UE profondément intégrés dans le marché unique, ainsi que neuf pays souhaitant rejoindre l’UE, dont l’Ukraine, la Moldavie, la Géorgie et six États des Balkans, ainsi que l’Arménie et l’Azerbaïdjan, pays non candidats.
Si certains craignaient que la Communauté politique européenne ne reproduise simplement des organes paneuropéens existants, tels que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Michel a suggéré que les dirigeants souhaitaient un organe informel et « très flexible », ressemblant au G7 ou au G20.
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