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Son visage est marqué, mais sa voix déterminée. Le 19 septembre dernier, Artak Beglarian a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI), avec son compatriote Guegham Stepanian. Leur espoir : qu’une enquête soit ouverte sur les crimes commis par l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh. “ C’est un génocide. Il n’y a que les politiques qui refusent d’utiliser ce mot. Je suis certain qu’un jour il sera reconnu par la communauté internationale. ”
Ce calendrier ne doit rien au hasard : le 11 novembre prochain s’ouvre à Bakou la COP29, grande conférence internationale sur le climat. Et ce, alors qu’au moins 23 prisonniers de guerre arméniens sont toujours officiellement détenus en prison par le régime du président Aliev. “ En réalité, de nombreux éléments nous laissent penser que le nombre de prisonniers serait plutôt proche de 100. Pour la plupart, nous ne savons même pas s’ils sont toujours en vie.” »…