Le Catholicos Aram Ier reçoit Renaud Muselier

Contraint de reporter son voyage en Arménie avec une délégation d’élus de la Région Sud, le président Renaud Muselier est arrivé le jeudi 22 septembre au Liban pour une visite officielle.
Dans son agenda chargé, le président et son cabinet ont tenu à organiser plusieurs rencontres avec des personnalités arméniennes du pays afin de témoigner de leur soutien à la communauté arménienne et de dénoncer avec vigueur l’agression militaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie.
C’est au monastère de la congrégation mekhitariste à Bikfaya que Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos du Siège de Cilicie de l’Eglise apostolique arménienne a accueilli Renaud Muselier accompagné entre autres de Josy Chambon et de Jean-Pierre Colin, élus régionaux.
Dans cet échange chaleureux avec le Catholicos, le président s’est déclaré honoré d’avoir évoqué la situation politique et économique au Liban et d’apporter ainsi le soutien de son institution à la communauté arménienne. Renaud Muselier a également salué la vision juste et pragmatique du Catholicos sur son pays.
Dans ses échanges avec Aram Ier, il a rendu hommage aux arméniens du Liban qui dit-il « Sont un précieux atout pour le pays ». Attentif aux propos du président, le Catholicos a vivement encouragé la Région Sud à renforcer la place de la France au Moyen-Orient et plus particulièrement au Liban et en Arménie.
Lors de la visite du monastère, Renaud Muselier a témoigné combien cet édifice illustrait le poids de l’Histoire sur le peuple arménien au Moyen-Orient.
Avec émotion, la délégation s’est recueillie devant la stèle érigée au sein du monastère pour rendre hommage aux victimes du génocide et celles tombées récemment sous les balles et les bombes azéris.
Méditerranéens dans l’âme, l’homme d’église et l’homme politique ont visiblement noué un lien sincère d’amitié et de respect mutuel loin des postures protocolaires.
Renaud Muselier a également rencontré Vahagn Atabekian, ambassadeur de la République d’Arménie au Liban, avant de se rendre ce samedi dans le quartier historique arménien de Bourdj-Hammoud.

Alain SARKISSIAN