Le Comité des crédits de la Chambre des représentants comprend une aide à l’Arménie et à l’Artsakh

Le Comité des crédits de la Chambre des représentants des États-Unis a intégré pour l’année fiscale 2023 une aide humanitaire à l’Arménie d’un montant de 60 millions de dollars et de 2 millions de dollars pour l’Artsakh, comme le rapporte l’Assemblée arménienne d’Amérique.

Le libellé du rapport stipule que « la recommandation du Comité comprend pas moins de 60 millions de dollars pour l’Arménie pour le développement économique, la productivité du secteur privé, l’indépendance énergétique, la démocratie et l’État de droit, et à d’autres fins ».

En outre, la « recommandation du Comité inclut également pas moins de 2 millions de dollars pour les activités de déminage dans le Haut-Karabakh… [et] reste préoccupé par l’impact humanitaire du conflit dans le Haut-Karabakh et les défis qui en résultent dans les domaines du logement, de la sécurité alimentaire, l’assainissement de l’eau, les soins de santé et autres besoins ».

En plus d’interdire la vente d’articles de défense à la Direction de la protection présidentielle turque, le projet de loi comprend un libellé sur l’article 907 du FREEDOM Support Act. Le président de la commission des relations étrangères du Sénat, Bob Menendez, ainsi que le président de la Commission du renseignement de la Chambre, Adam Schiff, ont tous deux exprimé leurs vives inquiétudes concernant la renonciation à l’article 907, à laquelle l’administration a renoncé la semaine dernière.

Le président Menendez a déclaré « qu’il est insensé de dire que l’assistance des États-Unis à l’Azerbaïdjan n’a pas eu d’impact sur l’équilibre militaire avec l’Arménie », et a en outre souligné qu’il « continuera à effectuer un contrôle rigoureux de toute assistance à l’Azerbaïdjan et s’attend à ce que le Département d’État d’opérer en toute transparence et de fournir tous les détails nécessaires au Congrès pour évaluer toute assistance fournie à Bakou ».

Le président Schiff a déclaré quant à lui partie que fournir un soutien militaire à l’Azerbaïdjan « va à l’encontre des valeurs démocratiques fondamentales de notre nation » et « pourrait permettre au régime d’Aliev de poursuivre ou d’intensifier ses actions provocatrices contre les Arméniens ».