Le 11 juin, le Conseil de l’Assemblée nationale a rejeté la demande de l’opposition de convoquer une session extraordinaire pour discuter de la démission du gouvernement et en former un nouveau.
Cette demande avait été introduite par les factions d’opposition « Arménie » et « J’ai l’honneur », dont des responsables ont déclaré en particulier que « le gouvernement a échoué dans ses plans pour la période 2021-2026, et qu’au lieu de garantir la sécurité de l’Artsakh et de protéger le droit à l’autodétermination de sa population, l’Artsakh a été dépeuplé. La souveraineté de l’Arménie est sujette à une menace imminente et le gouvernement actuel n’a pas réussi à garantir la protection, la sécurité, l’intégrité territoriale et l’intégrité des frontières du pays. L’impératif du moment est que la gestion de l’État – avec un accord politique à l’amiable – soit prise en charge pacifiquement et temporairement par des experts et des personnes expérimentées jouissant de l’autorité publique. »
Cinq jours après le rejet de la demande de l’opposition par le Conseil de l’Assemblée nationale, soit le 17 juin, à 18h30, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale doit être convoquée quoi qu’il advienne, en vertu de la loi. Hayk Kondjorian du parti au pouvoir « Contrat Civil » a déclaré aux journalistes que leur groupe ne participera pas à la session extraordinaire du 17 juin, ajoutant que « rien de tel n’est prévu dans notre agenda ».
Part ailleurs, le président de l’Assemblée nationale, Alen Simonian, aurait signé l’ordre de convoquer une séance extraordinaire le 17 juin à 18h30.
Ajoutons que les membres du mouvement « Le Tavush pour la Patrie », ainsi que d’autres citoyens, sous la direction de Mgr Bagrat Galstanian campaient jour et nuit depuis plus de 48 heures dans la rue Baghramian, où des tentes avaient été dressées. La police avait encerclé la rue avec des barbelés.
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