Ils étaient arméniens, apatrides, naturalisés français ou citoyens soviétiques.

Ils étaient ouvriers, cordonniers, tailleurs, artistes, professeurs…  

Ils se sont engagés pour la liberté de la France, au risque et parfois au prix de leur vie.

Au-delà des figures de Mélinée et Missak Manouchian, retenons ces quelques noms parmi tant d’autres, ces femmes et ces hommes engagés dans la Résistance, FTP-MOI du groupe Manouchian ou d’autres formations FTP, FFI, gaullistes de la première heure, issus de toutes les sensibilités.

Arméniens réfugiés en France ou soldats d’Arménie soviétique capturés par la Wehrmacht, enrôlés de force et évadés aussitôt sur le sol français pour défendre notre pays.

Ils ont participé à la libération de Paris, Marseille, Deuil-la-Barre, Mende, Alès ou Nîmes, aidé au débarquement des troupes alliées à Toulon et à Saint-Tropez, contribué à l’anéantissement des troupes allemandes en Haute-Loire, dans le Cantal ou en Aveyron.

Ils ont protégé d’autres résistants, sauvés des juifs de la barbarie dont ils connaissaient bien le visage.

 Ils étaient arméniens et aimèrent par-dessus tout la France.

Ils ont transmis à leurs enfants la fierté de leurs origines et l’amour de notre pays.

Ne les oublions pas !