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LISBONNE – Journée du souvenir de Calouste Gulbenkian

Mgr Khajak Barsamian et Razmik Panossian devant la statue de Caluuste Gulbenkian

Mgr Khajak Barsamian, représentant de la Légation pontificale de l’Europe occidentale et de l’Église apostolique arménienne près le Saint-Siège, était invité cette année encore par António M. Feijó, président de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, à participer à la cérémonie de commémoration dédiée à Calouste Gulbenkian.

Dans la matinée du 18 juillet, Mgr Khajak a eu l’occasion de rencontrer le président de la fondation, aindi que le membre permanent du Conseil d’administration, Martin Yesayan, et le directeur du département des communautés arméniennes, Dr. Razmik Panossian.

Monseigneur a visité l’exposition « Les Arméniens et Jérusalem » dans la salle de la bibliothèque d’art de la Fondation, inaugurée le 20 juin. Le même jour, dans l’après-midi, à l’église Igreja de Nossa Senhora do Rosario de Fatima, a eu lieu une messe et un service de requiem dédiés à la mémoire de Calouste Gulbenkian, à la fin de laquelle Mgr Khajak a prononcé son homélie.

Il a fait une référence historique à la présence des Arméniens dans la ville sainte de Jérusalem, soulignant qu’il s’agit de la plus ancienne communauté arménienne en dehors de sa patrie.

Il a évoqué l’inscription se trouvant sur le tabernacle principal du monastère arménien de Saint-Jacques à Jérusalem, qui rappelle à chaque liturgiste de prier pour les âmes de Calouste Sarkis Gulbenkian et de sa famille. Lui-même a également accompli ce devoir lorsqu’il y a célébré la messe pascale cette année.

Mgr Barsamian a parlé à l’auditoire de l’activité bienveillante de la famille Gulbenkian envers le Patriarcat arménien de Jérusalem, à partir du XIXe siècle. Il a affirmé que ce lien s’est renforcé davantage grâce au dévouement personnel singulier du défunt envers la ville, enraciné dans son identité et sa foi arméniennes.

Le révérend Khajak a salué l’organisation de l’exposition intitulée « Les Arméniens et Jérusalem », où est présentée non seulement l’histoire séculaire de la communauté arménienne de Terre Sainte, mais aussi, grâce à de nouveaux documents d’archives, sont révélés les liens profonds du grand bienfaiteur avec elle. Il a terminé son discours avec la conviction que la mémoire de Calouste Sarkis Gulbenkian et des membres décédés de sa famille sera toujours honorée sur l’autel du monastère Saint-Jacques de Jérusalem.