Lors de sa visite de trois jours à Marseille, le président Emmanuel Macron a rencontré les représentants de différentes sphères influentes de la ville (économique, artistique, politique, associative, sportive, culturelle, commerciale, scientifique-éducative, etc.), qu’il a personnellement invités.
Lors de la rencontre avec les représentants de la communauté arménienne de Marseille,– où était également présente la députée Sabrina Agresti-Roubache– répondant à l’appel : « Monsieur le Président, contre le blocus de l’Artsakh et les opérations agressives des Azéris, nous attendons de vous une initiative plus forte, concrète et pas seulement morale », le Président a déclaré : « J’ai mis plus de pression sur Aliev que Pachinian lui-même et je continuerai de mettre. Je suis le seul à avoir une position et un message clairs sur la question de l’Artsakh. »
Suite à cette réponse, le représentant du Comité central de la FRA Dashnaktsoutioun de l’Europe de l’Ouest, Hratch Varjabedian a déclaré : « Monsieur le Président, en tant que citoyen français, nous nous tournons vers vous, vers notre président, ainsi que coprésident du groupe de Minsk, et nous attendons de vous que vous fassiez preuve d’un soutien concret pour nos compatriotes d’Artsakh.
Nous savons que Mourad Papazian, co-président du CCAF, a évoqué avec vous la situation alarmante et profondément préoccupante de l’Artsakh à plusieurs reprises; ici, nous faisons appel à vous pour cette même préoccupation et la même demande : ce doit être clair, toute négociation ou intention de voir l’Artsakh arménien séculaire comme faisant partie de l’Azerbaïdjan est inacceptable pour nous. »
Le président Macron a conclu : « Ne doutez pas de ma détermination vis-à-vis de l’Artsakh et de l’Arménie en général. Je poursuivrai mes efforts, même si je suis presque le seul dans la famille internationale à avoir cet agenda. Vous savez aussi que la France a envoyé pour la première fois son attaché militaire à son ambassade en Arménie, ce qui doit signifier quelque chose, non ? Nous ferons de notre mieux. »