Le 15 mai, Mher Grigorian et Sahin Mustafayev, présidents des commissions d’État pour la séparation des frontières des deux pays, se sont rencontrés pour la 9e fois à la frontière de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan. L’information est rapportée par le ministère des Affaires étrangères.
Les parties ont discuté des travaux récemment achevés et ont signé un protocole-description de la séparation de la frontière entre les deux pays (préparé sur la base de la carte de 1976) afin de se conformer à la frontière inter-étatiques légalement établie et qui existait au moment de l’effondrement de l’Union soviétique. Ce protocole-description a été préparé entre les communes suivantes des deux pays :
– Baghanis (Arm.) – Baghanis Ayrum (Azer.),
– Voskepar (Arm.) – Ashaghi Askibara (Azer.),
– Kirants (Arm.) – Khairumli (Azer.)
et
– Berkaber (RA) – Kizil Hacili (Azer.)
Lors de la session gouvernementale tenue le 16 mai, le Premier ministre Nikol Pachinian a qualifié de grand succès la signature du protocole susmentionné entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Il a souligné : « Une pierre angulaire très importante a été posée pour le développement et le renforcement de la souveraineté et de l’indépendance de l’Arménie. Et deuxièmement, pour la première fois depuis son indépendance, la République d’Arménie a une frontière officiellement tracée, ce qui augmentera considérablement le niveau de sécurité et de stabilité tout au long de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. »
En parallèle de cette réunion, une manifestation s’est tenue devant le bâtiment gouvernemental. Garnik Danielian, le député participant aux manifestations initiées par le chef du diocèse de Tavush, l’archevêque Bagrat Galstanian, a déclaré que ce qui s’est passé en termes de séparation de la frontière était un crime.
La police, formant plusieurs rangées, a fermé les entrées du bâtiment gouvernemental et a procédé à des arrestations de manifestants.
On ne sait pas exactement sur quelle base ont-elles été effectuées ces arrestations. Le chef de patrouille a déclaré au correspondant du média «Azatutyun» que « c’était une nécessité ».
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