Le 19 juin, le ministère arménien des Affaires étrangères a publié un communiqué soulignant que l’opposition de Bakou à la coopération en matière d’armement entre l’Arménie et la France est déroutante. Tout pays souverain a le droit de disposer d’une armée dotée de munitions efficaces et modernes, rappelle le ministère arménien.

« La République d’Arménie reconnaît l’intégrité territoriale et l’inviolabilité des frontières de tous ses voisins. L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont convenu au plus haut niveau de reconnaître mutuellement leur intégrité territoriale et leur souveraineté sur la base de la Déclaration d’Almaty de 1991. La République d’Arménie est fidèle à ce principe et n’a aucune revendication au-delà de son territoire internationalement reconnu de 29 743 km². L’Arménie a prouvé cette approche dans la pratique avec l’initiative de démarcation des frontières dans quatre villages de la région de Tavush et de la région Ghazakh de l’Azerbaïdjan. Nous appelons l’Azerbaïdjan à mettre fin à la confiscation des territoires vitaux de plus de 30 villages d’Arménie.

La pratique de l’Azerbaïdjan consistant à prédire à chaque occasion des escalades régionales donne à penser et vient étayer les analyses faites par un certain nombre de centres selon lesquelles l’Azerbaïdjan fera tout pour avorter le processus de signature d’un accord de paix avec l’Arménie, afin de lancer une nouvelle attaque contre L’Arménie après le sommet COP29 qui se tiendra à Bakou en novembre 2024.

Nous attirons l’attention de la communauté internationale sur ce point, ainsi que sur le fait que l’offre faite à Bakou par Erevan de signer un accord de paix dans un délai d’un mois est restée sans réponse », indique en particulier le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères d’Arménie.