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Le 7 octobre, le Premier ministre Nikol Pachinian s’est rendu à Moscou pour participer à la réunion du Conseil des chefs de la CEI.
Le lendemain, le président russe a tenu des réunions séparées avec les dirigeants arménien et azerbaïdjanais au Kremlin.
Après une rencontre en tête-à-tête entre Poutine et Pachinian, la réunion s’est poursuivie en format élargi, avec la participation des délégations des deux pays. Le président russe a noté que les relations commerciales et économiques bilatérales se développaient avec un franc succès et d’efficacité.
« L’année dernière, le chiffre d’affaires du commerce a atteint 7,4 milliards de dollars, et au premier semestre de cette année, il a été multiplié par 2,5, pour atteindre 8,2 milliards de dollars. Si nous continuons de la même manière, nous pourrons enregistrer un record de 14 à 16 milliards de dollars », a déclaré le président russe.
À son tour, le Premier ministre arménien, faisant référence à la visite du vice-premier ministre Overchuk à Erevan et à l’organisation de la session intergouvernementale de l’Union Eurasienne en Arménie, a déclaré qu’au cours des derniers mois, il y eu un dialogue politique arméno-russe assez intense.
Enfin, le Président russe a invité le Premier ministre arménien à l’assemblée des BRICS qui se tiendra à Kazan.
Notons que Pachinian avait déjà annoncé son intention de participer à cette réunion, à laquelle seront sans doute également présents les dirigeants de la Turquie et de l’Azerbaïdjan.
Le même jour, Poutine a également rencontré Ilham Aliev. Ce dernier a souligné que des progrès significatifs avaient été enregistrés dans les relations russo-azerbaïdjanaises après la visite de Vladimir Poutine à Bakou.
Le 8 octobre, à Moscou, à la question d’un journaliste de savoir « quand le traité de paix sera-t-il signé ? » le président azerbaïdjanais Aliev a répondu : « Quand tout le texte sera approuvé. »
Et à la question « Est-ce qu’il est possible qu’il soit signé cette année ? » Aliev a réagi en haussant les épaules.
En réponse à la même question, le Premier ministre arménien Pachinian a déclaré : « Je pense qu’il y a suffisamment de consensus sur le contenu pour que nous signions ce document, même là, maintenant. »
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