Le 8 octobre, lors de la réunion du Conseil des dirigeants de la CEI tenue à Moscou, le Premier ministre Nikol Pachinian a annoncé dans son discours que l’Arménie était prête à signer dès ce mois-ci le traité de paix avec l’Azerbaïdjan.

« Cette année, nous avons enregistré des progrès tangibles dans le processus de séparation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, et surtout, sur la base de la déclaration d’Almaty de 1991, nous avons déjà démarqué  la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans trois sections. Aujourd’hui, la frontière administrative inter-républicaine de la période soviétique fait déjà office de frontière interétatique dans ces régions. C’est sans aucun doute un exemple de réussite.

Un autre événement important a eu lieu le 30 août dernier, lorsque le règlement sur l’activité conjointe des commissions sur les questions de séparation des frontières entre les deux pays a été signé.

En Arménie, les travaux des procédures internes pour l’adoption de ce document touchent à leur fin et le Parlement arménien discutera bientôt de la question de la ratification de ce document.

Il est important de noter que la Cour constitutionnelle d’Arménie a déjà confirmé l’adéquation du règlement signé avec la Constitution arménienne, ce qui signifie la reconnaissance de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan par le gouvernement arménien sur la base de la Déclaration d’Almaty, qui suppose que l’ensemble du territoire de l’Azerbaïdjan soviétique est constitutionnel, ce qui signifie à son tour qu’il n’y a aucune revendication territoriale sur l’Azerbaïdjan ou tout autre pays dans la Constitution arménienne », a déclaré le Premier ministre arménien, ajoutant :

« Nous partons de la ferme conviction que la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est non seulement possible, mais également réalisable. »