Le 23 septembre, prononçant un discours au « Sommet du futur » organisé en marge de la 79e session de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré que « la chose la plus importante que nous puissions faire est d’engager des narratifs positifs pour l’avenir et se concentrer sur les possibilités de créer leurs fondations, peu importe si elles existent actuellement ou non ? »
Selon Pachinian, l’une des raisons de la crise internationale générale actuelle est que « les plates-formes internationales sont devenues depuis longtemps des espaces pour lancer des accusations mutuelles, des menaces, pour décrier des impasses et des crises ».
« J’ai du mal à me souvenir d’un discours positif prononcé sur les plateformes internationales, que ce soit de ma part ou de celui d’autres dirigeants. Et il y a des raisons objectives à cela. Il y a peu de matière à un discours positif. Et c’est peut-être parce qu’il y a eu peu ou pas de discours positifs par le passé », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « Nous venons habituellement à l’ONU pour annoncer à quel point la situation est grave, car il existe de nombreux faits qui en témoignent, et il n’est pas nécessaire de faire un effort particulier pour les voir. Il est nécessaire de faire un effort pour voir les conditions préalables à un avenir bon et d’y réfléchir, car ce qui se passe dans la réalité se produit d’abord dans notre esprit. »
Pachinian a rappelé qu’il a obtenu son mandat actuel du Premier ministre avec le slogan « Il y a un avenir, oui il y en a un » adopté par son parti pour les élections législatives.
« Mon parti a adopté le slogan “ Il y a un avenir ” dans des conditions où il semblait qu’il n’y avait aucune raison d’être optimiste dans notre pays et notre région. D’ailleurs cela est valable actuellement aussi de manière globale. Mais, je voudrais exprimer la conviction suivante ici, au Sommet du Futur : “ Il y a un avenir ” et je veux y apporter ma contribution. Contrairement aux trois fois précédentes, dans mon discours à cette conférence de cette année, je vais me concentrer davantage sur les opportunités plutôt que d’accuser les pays voisins. Et cela permettra d’avoir une approche positive et de parler des moyens », a-t-il déclaré.
« Il faut donc commencer par engager des narratifs positifs. Il est nécessaire de mettre en avant le slogan “ Il y a un avenir ” comme gage d’un objectif réalisable et de travailler pour le prouver. Allons, faisons-le », a-t-il exhorté.
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