Nicolas Daragon, maire de Valence, sur son compte X :
« Artsakh. Silence. On exécute.
En cette journée internationale de la paix, lire ces articles au fin fond des pages « Monde », ne faisant même pas la une alors qu’un véritable nettoyage ethnique est en cours au Haut-Karabakh, m’attriste profondément.
Quelle consternation. Quelle colère de voir la communauté internationale avec ses pauvres résolutions. Le gaz Azerbaïdjanais ne justifie en rien toutes ces compromissions. À quel moment la loi du plus juste reprend le dessus ? C’est désespérant.
Il n’y a pas si longtemps nous visitions une école avec des centaines d’enfants qui apprenaient la littérature, les mathématiques, et… le français. C’était à Stepanakert en Artsakh. Ils nous avaient fait un exposé sur la Ville de Valence et avaient chanté la Marseillaise jusqu’à nous arracher des larmes d’émotion.
Nos amis du Haut-Karabakh sont abandonnés. Ils sont dans nos cœurs et nos pensées et nous n’oublierons rien de l’impuissance internationale. Rien.
“ L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude. ” Victor Hugo. »
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