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Pachinian confirme l’absence de progrès dans les pourparlers

Le Premier ministre Nikol Pachinian a confirmé que le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et lui n’étaient pas parvenus à un accord sur les questions clés de leur ordre du jour lors de leur dernière réunion à Bruxelles.

« Je dois dire qu’au cours de cette réunion, nous n’avons pas réussi à enregistrer des positions communes sur les questions les plus importantes qui nous préoccupent », a déclaré Pachinian aux membres de la communauté arménienne de la ville de Vladivostok, dans l’extrême est de la Russie mercredi soir. « Nous parlons, en particulier, du problème du Karabakh. »

Selon Pachinian, le principal obstacle est l’insistance d’Aliev quant au fait que la victoire de l’Azerbaïdjan dans la guerre de 2020 a mis fin au conflit du Karabakh.

« Notre position et la position de la communauté internationale ne correspondent clairement pas à la position de l’Azerbaïdjan », a-t-il déclaré.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré après le sommet du 31 août qu’Aliev et Pachinian avaient convenu de charger leurs ministres des Affaires étrangères de « se rencontrer dans un délai d’un mois pour travailler sur des projets de texte » d’un traité de paix arméno-azerbaïdjanais recherché par Bakou.

Aliev a déclaré, pour sa part, que les pourparlers prévus sur le traité seront basés sur cinq éléments que la partie azerbaïdjanaise a présentés à Erevan en mars de cette année. Celles-ci incluent une reconnaissance mutuelle de l’intégrité territoriale de l’autre, ce qui, selon Bakou, maintiendrait sa souveraineté sur le Karabakh.

Aliev a exprimé l’espoir qu’un accord dans ce sens sera signé dans les mois à venir. Le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan a répondu en accusant Bakou de déformer les pourparlers de Bruxelles et de chercher à « torpiller le processus de paix ».

Un haut législateur arménien représentant le parti au pouvoir du Contrat civil a déclaré plus tôt cette semaine que les parties en conflit sont encore très éloignées sur les paramètres clés d’un accord de paix bilatéral après une série de négociations en face à face entre leurs dirigeants.