Le 1er février, le Premier ministre Pachinian a accordé une interview à la « Radio publique » lors de laquelle il a également évoqué la nécessité de changer l’hymne national arménien.

« Notre hymne est le texte le plus important que nous puissions et devrions avoir. Notre hymne contient le mot ennemi. Qu’est-ce que cela signifie ? Que la perception de l’ennemi soit une partie importante de notre perception du monde ? Quoi que nous fassions ou ne fassions pas, notre ennemi sera toujours présent », a-t-il déclaré.

En outre, notant que les Arméniens sont présents dans 90% de la conscience formée en Azerbaïdjan, partant de ce fait, Pachinian a exprimé la conviction que l’Arménie affecte les perceptions des Azerbaïdjanais.

Se référant aux faits de la Déclaration d’Indépendance, il a déclaré : « Comment notre environnement perçoit-il nos messages ? Nous disons constamment : comment perçoivent-ils l’Azerbaïdjan, la Turquie… Mais la Géorgie ? Nous ne nous demandons pas pourquoi la Géorgie entretient des relations profondes avec l’Azerbaïdjan et la Turquie en matière de la défense, mais pas avec l’Arménie. »

Selon Pachinian, « nous n’aurons jamais la paix si la décision de réunifier le Haut-Karabakh et l’Arménie figure dans la Déclaration d’indépendance ».