Le 19 septembre 2024 marque le premier anniversaire du crime mené par l’Azerbaïdjan contre l’Artsakh, un acte qui a abouti à l’épuration ethnique complète du Haut-Karabagh.
Il y a un an, le 19 septembre 2023, l’Azerbaïdjan a lancé une attaque brutale contre le peuple arménien du Haut-Karabagh, après avoir imposé un blocus inhumain de dix mois. Ce siège impitoyable a isolé les Arméniens, les privant de nourriture, de médicaments et d’électricité, visant à affaiblir une population déjà vulnérable. En quelques jours seulement, plus de 120 000 Arméniens ont été chassés de leurs terres ancestrales, contraints de fuir sous la menace des armes, laissant derrière eux des siècles d’histoire, de culture et de patrimoine.
Cette opération cynique avait pour objectif clair d’effacer toute présence arménienne du Haut-Karabagh. Des villages vidés de leurs habitants, des églises et des monuments historiques détruits, et des symboles emblématiques de la culture arménienne délibérément anéantis. L’inaction de la communauté internationale a permis à l’Azerbaïdjan de poursuivre cette stratégie de terreur, tandis que des dizaines de prisonniers de guerre arméniens restent détenus dans des conditions inhumaines, sans espoir de justice.
Parmi les victimes de cette répression se trouvent également les anciens dirigeants de l’Artsakh. Injustement emprisonnés à Bakou, sans procès ni perspectives de libération, ces responsables politiques – dont les anciens présidents Arkady Ghoukassian, Bako Sahakian et Araïk Haroutunian – continuent de subir une détention arbitraire. Le Cercle d’Amitié France-Artsakh appelle à leur libération immédiate, ainsi qu’à celle des prisonniers de guerre, exigeant que la communauté internationale agisse pour mettre fin à ces violations flagrantes des droits de l’homme.
« L’Azerbaïdjan continue sa politique de nettoyage ethnique sous les yeux du monde entier, et nous ne devons jamais cesser de dénoncer cette barbarie. Le premier anniversaire de cette tragédie est un rappel brutal de la nécessité de lutter pour la vérité et la justice. Nous ne pouvons pas permettre que ces crimes restent impunis, notamment lorsque que la communauté internationale se permet d’offrir la prestigieuse COP à l’Azerbaïdjan.» déclare François Pupponi, Président du Cercle d’Amitié France-Artsakh.
Contact presse :
© 2022 Tous droits réservés