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Réponse de Ruben Vardanian depuis la prison de Bakou à Nikol Pachinian

« Chacun juge l’autrui selon les principes de sa vie »

Lors de son interrogatoire à la prison de Bakou, Ruben Vardanian a été interrogé sur la déclaration le concernant faite par Pachinian lors de la dernière conférence de presse.

Vardanian, lors d’une conversation téléphonique avec sa famille, après avoir vérifié que le Premier ministre avait réellement fait une telle déclaration, a demandé de transmettre son discours suivant au public sous forme de lettre ouverte.

« Tout d’abord, chacun juge les actions des autres en fonction des principes de sa vie.

Deuxièmement, si le Premier ministre avait des questions à me poser, il a avait l’occasion de me les adresser lors de notre dernière rencontre en novembre 2022, alors que j’étais ministre d’État. En tout cas, je suis prêt dès maintenant, dans la mesure mes possibilités actuelles, à répondre à n’importe laquelle de ses questions.

Troisièmement, je voudrais rappeler au Premier ministre qu’au printemps 2018, lorsque nous l’avons rencontré pour la première fois avec des collègues – nous étions quatre – je lui ai sincèrement présenté trois points qui sont restés valables et continueront, pour moi, de rester valables.

1. Moi et mes collègues ne voulons pas et n’interférerons pas dans la politique arménienne.

2. Notre mission c’est la bienfaisance, quelle que soit l’attitude adoptée envers les autorités arméniennes, parce que nous la faisons pour le peuple. Pour moi, aider les gens reste un enjeu important et une mission humanitaire importante.

3. La seule chose qui puisse changer mon approche est le sort de l’Artsakh.

La guerre de 2020 et la menace persistante qui pèsait sur l’Artsakh ont été pour moi un tournant, ce que j’ai déclaré ouvertement et systématiquement à plusieurs reprises. Depuis lors, toutes mes actions ont été dictées par le souci du sort de l’Artsakh et de son peuple.

Actuellement, notre nation vit l’une des périodes les plus difficiles et les plus complexes de son histoire, mais je continue de croire que malgré les difficultés et les désaccords, nous pourrons également surmonter cette étape et construire un avenir pacifique et brillant. »

Éditorial