Le 18 juillet, lors de la conférence de presse tenue au palais de Blenheim dans l’Oxfordshire en marge de la 4e Conférence de la Communauté politique européenne, le président Emmanuel Macron a déclaré qu’« il est tout à fait naturel que les alliés s’arment pour protéger leur territoire souverain », faisant référence à la vente d’armes à l’Arménie.

« Si vous regardez la dernière décennie, l’Azerbaïdjan s’est bien plus armé que l’Arménie. Et si ma mémoire est bonne, c’est l’Azerbaïdjan qui a déclenché une terrible guerre en 2020. Il est tout à fait naturel de répondre à la demande d’un pays souverain qui veut s’armer en pressentant qu’un autre pays peut l’attaquer », a déclaré le Président français, soulignant qu’il n’a jamais constaté quelconque intention de guerre ou d’attaque chez le Premier ministre arménien.

Aliev : « Pour la paix, il faut avant tout des amendements à la Constitution arménienne »

Selon les médias azerbaïdjanais, lors de la rencontre avec le Premier ministre allemand Olaf Scholz en marge de la même Conférence, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a déclaré que Bakou soutenait l’agenda de paix, la conclusion rapide du traité de paix avec l’Arménie et l’établissement de la paix en général.

« Cependant, pour ce faire, il est avant tout nécessaire que l’Arménie modifie les dispositions de sa Constitution, qui contiennent des exigences contre l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, laissant supposer le rattachement de la région azerbaïdjanaise du Karabakh (République d’Artsakh occupée – NDLR) à l’Arménie », a-t-il souligné.