Lors des auditions sur l’évaluation de la crise de l’Artsakh au sein de la Commission des relations étrangères du Sénat américain, Yuri Kim, adjointe par intérim aux affaires européennes et eurasiennes du Département d’État, a présenté les messages importants que les États-Unis ont envoyés aux autorités azerbaïdjanaises lors de divers entretiens et conversations téléphoniques.
« Premièrement, le corridor de Latchine doit être ouvert maintenant, sans plus tarder. Deuxièmement, les États-Unis ne toléreront aucune action militaire ou autre atrocité contre les habitants du Haut-Karabakh. L’Azerbaïdjan doit fournir des garanties internationalement reconnues qui l’engageront à respecter leurs droits et qui assureront qu’ils peuvent vivre dans leurs foyers sans crainte », a-t-il souligné, ajoutant que la guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’est pas encore terminée et que les efforts des États-Unis visant à établir la paix revêtent encore plus d’importance.
Après 20 heures de silence, Bakou a finalement rétorqué aux auditions tenues au sein de la Commission des relations étrangères du Sénat américain sur la question du blocus de l’Artsakh.
Les demandes d’ouverture immédiate du couloir de Berdzor, les critiques sévères des représentants des organes exécutifs et législatifs américains visant l’administration Aliev, selon le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, sont « des déclarations fondées sur des mensonges, et l’initiateur de ces auditions, le sénateur démocrate Bob Menendez, connu par son hostilité envers l’Azerbaïdjan, est un homme politique baignant dans des scandales et loin des règles de l’éthique politique. »
« Les déclarations de Yuri Kim n’ont rien à voir avec la réalité et contiennent des éléments d’une campagne mondiale de diffamation contre l’Azerbaïdjan », a déclaré le 15 septembre Aykhan Hadjizade, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan.
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