À l’occasion du 100e anniversaire du cinéma arménien, le Centre national cinématographique d’Arménie organisera des projections à l’Étranger

À l’occasion du 100e anniversaire du cinéma arménien et du 85e anniversaire des films d’animation arméniens, le Centre national cinématographique d’Arménie présentera le patrimoine du domaine sur les plateformes internationales.

Selon « Armenpress », lors de la rencontre avec les journalistes, le 28 décembre, la directrice du Centre cinématographique Chouchanik Mirzakhanian a déclaré que depuis deux ans, beaucoup de travail a été fait pour organiser des événements de jubilé à l’Étranger.

Selon des accords préliminaires, le programme « Cinéma arménien-100 » sera présenté sur les plateformes internationales. En février, ce programme sera inclus dans le festival “Fadjr” du mouvement artistique iranien. « Nous participerons également au marché du film de Berlin. Nous présenterons le cinéma moderne, mais le pavillon arménien du marché du cinéma sera formé sur la base de l’idée du “Cinéma arménien-100”. En mars, le cinéma arménien sera présenté à la Cinémathèque de Paris. Vient ensuite le prestigieux festival de Cannes, qui est pour nous une plateforme très importante. Nous y avons beaucoup travaillé en 2022. Selon l’accord préalable, nous restaurerons et agrandirons le film “Salut, c’est moi” («Բարե’ւ, ես եմ») de Frounze Dovlatian, que nous présenterons dans la catégorie des “Classiques de Cannes”. En 1966, il a été inclus dans le programme de compétition du Festival de Cannes en tant que film soviétique. Cette fois, il sera projeté en tant que film arménien », a souligné Mirzakhanian.

Selon elle, il existe un grand intérêt pour les films arméniens dans différents pays, ce qui est également le résultat du travail approfondi mené par le Centre national cinématographique ces dernières années. « Il y a des pays qui entendent souvent parler du cinéma arménien pour la première fois, il y a des pays qui s’étonnent qu’on ait des films muets et qu’on a réussi à les préserver. Nous avons rendu notre cinéma accessible, et aujourd’hui, des États-Unis jusqu’à certains pays européens, ils s’intéressent à la production cinématographique arménienne », a-t-elle souligné.

Mirzakhanian a également expliqué que la veille, elle a reçu une lettre de ses collègues d’Inde, où ils faisaient mention de leur disposition à effectuer gratuitement des travaux de restauration des films arméniens. Elle a ajouté que si le Centre national cinématographique trouve le travail satisfaisant, une coopération dans ce sens pourra être envisagée.