Aliev a de nouveau prononcé le terme « Corridor de Zanguezour » à la tribune de l’ONU

Aussi burlesque que cela puisse paraître, compte tenu de la gravité du sujet, nous n’aborderons pas la question sous cet angle. Le fait est que certains politologues en Arménie, délaissant toute autre occupation, suivent de près depuis un certain temps le vocabulaire d’Aliev. À peine avaient-ils décelé un « jeûne », même de courte durée, de la part du dictateur de Bakou, qui n’avait pas eu à sa bouche le terme « Corridor de Zanguezour » pendant quelques jours, que voilà qu’il a de nouveau rompu ce « jeûne », et ce, depuis la tribune de l’ONU.

En effet, le 26 septembre, dans son discours prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU, Aliev a de nouveau utilisé le terme « Corridor de Zanguezour » en parlant des accords de Washington. « L’un des principaux résultats du sommet de Washington a été la « Route de Trump », qui assurera une liaison ininterrompue via le corridor de Zanguezour et stimulera les connexions régionales », a déclaré Aliev, notant qu’Erevan et Bakou ont paraphé l’accord de paix et remerciant à cet égard le président Trump.

Contrairement à Pachinian, qui le lendemain exclurait soigneusement de son discours toute expression pouvant être considérée comme hostile envers l’Azerbaïdjan, Aliev, au contraire, a consacré une partie importante de son intervention aux accusations contre l’Arménie, de « l’occupation de 30 ans » aux « crimes de guerre », entre autres.

Éditorial