Le bilan des deux puissants séismes successifs de magnitudes 7,7 et 6,4 sur l’échelle de Richter qui ont frappé dans la nuit du 5 au 6 février, à 4h17 locale, la région frontalière de Turquie avec la Syrie, ainsi que le nord de la Syrie, jusqu’à Alep, s’alourdit d’heure en heure. 

Le 8 février au soir, on dénombrait plus de 9.000 morts et 50.000 blessés côté turc, et plus de 2.800 morts et 5.000 blessés côté syrien. 

Désormais c’est une véritable course contre la montre qui est lancée pour sécourir d’éventuels vivants ensevelis sous les décombres qu’on estime nombreux, compte tenu du nombre impressionnant de bâtiments effondrés des deux côtés de la frontière.  

C’est dans ces circonstances que l’Arménie a envoyé un total de 56 sauveteurs aux deux pays touchés.

Le ministre arménien de l’Intérieur, Vahe Ghazarian qui a accompagné les équipes à l’aéroport d’Erevan a informé que 27 secouristes ont été envoyés en Turquie et 29  en Syrie.

Les équipes de secours sont déjà sur les lieux de catastrophe.