L’ancien ministre d’État de l’Artsakh et défenseur des droits Artak Beglarian a écrit sur sa page Facebook :

« Malgré les concessions unilatérales successives faites à l’Azerbaïdjan par les autorités arméniennes, Aliev veut tout, y compris une République d’Arménie non viable et une politique anti-arménienne continue, sans prendre aucun engagement. Jusqu’à présent, Aliev a obtenu de nombreuses concessions (dont l’Artsakh) sans rien donner en retour.

Le danger est grand et bientôt les autorités feront également des concessions sur des questions pour lesquelles la signature d’un accord avait jusqu’à présent été présentée comme condition préalable (renonciation aux recours internationaux, dissolution du groupe de Minsk, etc.).

Par conséquent, je préviens les autorités arméniennes, et en particulier le principal décideur Nikol Pachinian, qu’en cas de renoncement aux recours devant les tribunaux internationaux, de nombreux Arméniens, y compris moi-même, poursuivront les autorités arméniennes devant ces mêmes tribunaux internationaux pour violation de nos droits. De plus, nous devons faire tout notre possible pour que chaque fonctionnaire assume une responsabilité personnelle pour les violations des droits humains commises au nom de l’État, qui d’autant plus doivent être documentées par des décisions judiciaires nationales et internationales de la Cour européenne des droits de l’homme.

Oui, nous avons besoin de paix, mais l’accord proposé ne peut pas apporter la paix et la justice car il ne prend pas en compte les nombreux problèmes vitaux du conflit, ni les droits et intérêts réels de toutes les parties. Une paix qui se fait au détriment des droits fondamentaux, de la dignité et du destin d’un peuple entier ne peut pas être une paix. D’autant plus lorsque l’administration en face a une essence génocidaire et maintient son pouvoir sur des bases de haine de l’humanité et d’idéologie génocidaire. »