ARMÉNIE – Pachinian dans son message du 28 mai : « Il ne va pas y avoir de guerre, il va y avoir la paix »

Le 28 mai, à l’occasion de la fête de la République, dans son message depuis le mémorial de Sardarapat, le Premier ministre Nikol Pachinian a déclaré que l’Arménie entre dans une nouvelle phase historique sur la voie de la consolidation de la paix, de la stabilité et de l’État.

« Nous avons surmonté la période historique des pertes et nous nous sommes envolés vers une ère prometteuse d’histoire des acquis. Le pessimisme et le désespoir ne sont plus les compagnons de la République l’Arménie. La paix et la sécurité doivent être ses compagnons à long terme ; il ne va pas y avoir de guerre, il va y avoir la paix », a dit le Premier ministre, soulignant que l’analyse rétrospective de la Troisième République révèle clairement que notre méfiance envers l’État, nos peurs de la souveraineté et de l’indépendance ne sont pas complètement surmontées.

Selon lui, le peuple arménien continue de percevoir l’histoire et le monde souvent à travers les formules semées par la propagande impériale de l’URSS.

« Pour assurer la continuité de notre État et de notre identité, il faut d’abord surmonter cela, grâce à quoi nous pourrons surmonter et digérer plusieurs réalités fondamentales », a-t-il déclaré en énumérant quelques-unes d’entre elles.

« Le projet d’accord de paix et d’établissement de relations interétatiques entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a fait l’objet d’un consensus et les négociations à ce sujet sont achevées. Nous menons désormais des consultations bilatérales avec l’Azerbaïdjan afin de nous entendre sur la date et les modalités de signature de cet accord », a poursuivi Pachinian.

Le Premier ministre a ajouté qu’entre l’Arménie et la Turquie s’est établi un dialogue actif, les relations avec l’Iran sont à un niveau sans précédent, et avec la Géorgie s’est formé un partenariat stratégique.

« Notre identité, c’est notre État, notre État, c’est notre identité. Avec ses 29 743 kilomètres carrés de territoire internationalement reconnu, l’Arménie n’est pas l’expression des pertes de notre peuple, mais de ses acquis, notre peuple n’a plus besoin de chercher une patrie », a-t-il dit.