Le 5 juillet, devant la Cour criminelle de Soumgaït, au cours d’un faux procès monté de toutes pièces, l’accusation portée contre les soldats arméniens, Haroutiun Hovakimian et Karen Ghazarian, enlevés sur le territoire souverain arménien le 26 mai, a été retenue.
Ils ont été accusés « d’avoir exercé de la force – avec un groupe de membres des forces armées d’Arménie, avec des armes à feu et des munitions acquises illégalement – contre les soldats de la brigade des gardes-frontières de Zangelan, d’avoir violé la frontière de l’État de l’Azerbaïdjan, ainsi que d’avoir introduit illégalement des armes au village de Razdara, région de Zangelan, dans le but de commettre des actes de terrorisme sur le territoire de l’Azerbaïdjan, d’avoir ouvert le feu sur les soldats postés sur place. »
De plus, la veille, quatre Azerbaïdjanais avaient été présentés comme étant « partie civile » , mais on ignorait d’où sortaient ces « victimes ».
Le procureur avait exigé 12 ans d’emprisonnement pour chacun.
Le verdict de ce procès qui relève d’une véritable mascarade et qui n’aura duré que quelques séances a été rendu le 7 juillet. Le innocents soldats arméniens ont été condamnés chacun à 11 ans et 6 mois d’emprisonnement.