Suite à l’instauration d’un cessez-le-feu à Gaza le 10 octobre, sous la médiation du président américain Donald Trump, ce dernier et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont organisé un sommet pour la paix au Proche-Orient à Charm el-Cheikh, lundi 13 octobre.
Plus de 20 pays y ont participé, l’objectif étant de parvenir à un accord de paix sur la situation à Gaza. À cette importante rencontre, coprésidée par ses initiateurs, le président américain Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, étaient présents le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et d’autres hauts responsables.
Le Premier ministre Pachinian, accompagné du ministre des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan, participait également au sommet, à l’invitation des présidents Trump et Sissi.
En marge de l’événement, un développement notable a été enregistré lorsque le Premier ministre Pachinian et le président azerbaïdjanais Aliev ont eu une brève conversation informelle. Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, s’est également joint à leur conversation, exprimant sa joie de voir les deux dirigeants discuter. À son tour, Pachinian a rappelé à son homologue pakistanais le communiqué conjoint signé le 31 août 2025 prévoyant l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays.
Le ministre Mirzoyan a également eu des rencontres avec ses homologues d’Arabie saoudite, d’Azerbaïdjan, d’Espagne, de France, de Turquie, d’Inde et d’autres pays.
Contrairement aux attentes initiales, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou n’a pas participé au sommet. Son bureau a annoncé que la raison de son absence était une fête juive débutant dans la soirée du 13 octobre. Cette décision contredit les informations antérieures selon lesquelles Netanyahou avait accepté l’invitation du président Sissi lors d’une conversation téléphonique. Tout en annonçant son absence, Netanyahou a remercié le président Trump pour ses efforts visant à établir la « paix par la force ».
Contrairement à certaines rumeurs, aucun plan de paix définitif n’a été signé à Charm el-Cheikh. Le sommet international du 13 octobre 2025 a conduit à la signature d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, parrainé par les États-Unis, l’Égypte, le Qatar et la Turquie. Cet accord vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à permettre la libération des otages et des prisonniers, et à lancer la reconstruction de Gaza.
Il ne constitue toutefois pas un règlement final du conflit israélo-palestinien, mais représente une étape importante vers une paix durable dans la région. ■