Communiqué de l’Union Gardman-Chirvan-Nakhitchevan au sujet de la « création » du prétendu « Ghaziat d’Irevan »

 

Une nouvelle thèse visant à falsifier l’histoire a été émise à Bakou avec pour objectif de l’appliquer dès maintenant. L’Azerbaïdjan vient d’annoncer la « reprise des activités » du prétendu « Ghaziat d’Irevan ». La création de ce « Ghaziat, » une subdivision administrative et territoriale musulmane, serait « en cours d’organisation » afin de mener des activités sur des territoires aux profondes racines historiques chrétiennes irrigués par ces  valeurs, à savoir la République d’Arménie.

Ces expressions de la politique arménophobe conduite par l’Azerbaïdjan sont les fruits de l’acceptation et de l’indifférence de la communauté internationale et du « monde civilisé » à l’égard de ces crimes.

 

Nous voulons rappeler à l’Azerbaïdjan qu’à travers  cette affaire du  « Ghaziat d’Erevan » et de bien d’autres déclarations similaires, toutes infondées et cyniques, l’Azerbaïdjan formule non seulement ouvertement des revendications territoriales et historiques envers l’Arménie, mais trompe également délibérément la communauté internationale.

Peut-être craint-on à Bakou qu’une question importante ne soit posée : où sont passés les Arméniens de Bakou, du Gandzak, du Chamakh, du Nakhitchevan et d’autres régions, dont les diocèses n’existent plus aujourd’hui ?

L’Union pan-arménienne « Gardman-Chirvan-Nakhitchevan » condamne fermement la politique expansionniste et arménophobe de l’Azerbaïdjan et appelle les élites intellectuelles  de Bakou à revoir son historiographie, à ne plus poursuivre des tentatives aussi vaines pour travestir la réalité. Car celles-ci nuisent à la stabilité régionale et entravent la restauration des droits outragés des Arméniens des régions historiques du Gardman, du Chirvan et du Nakhitchevan ainsi que le processus de leur retour dans ces régions.

Nous appelons les institutions et la communauté internationales à prendre des mesures concrètes pour soumettre l’Azerbaïdjan à des poursuites et à empêcher ses activités  destructrices à l’égard de la nation arménienne qui s’expriment par la rédaction de  récits historiques fallacieux et menacent non seulement le peuple arménien, mais aussi l’humanité dans son intégralité.

 

Erevan le 26 mai 2025