En octobre 2020, au plus fort de la guerre du Karabakh, des unités spéciales azerbaïdjanaises se seraient infiltrées derrière les lignes arméniennes en se faisant passer pour des journalistes locaux, munis de faux badges et parlant un arménien impeccable.
Selon le média The Azeri Times, cette opération clandestine aurait permis aux forces azerbaïdjanaises d’obtenir des informations cruciales sur les positions et les mouvements arméniens.

À Erevan, cette révélation suscite l’indignation. Des observateurs y voient une violation grave des conventions internationales protégeant les journalistes en zone de conflit, ainsi qu’un précédent dangereux pour la sécurité des reporters.
Plusieurs analystes arméniens dénoncent une manipulation cynique ayant exploité la confiance accordée à la presse pour mener des actions militaires.