Le 15 novembre, une manifestation de protestation a été organisée devant le bureau de l’ONU à Erevan contre l’Azerbaïdjan, pays hôte de la COP29, mais aussi l’auteur du nettoyage ethnique des Arméniens  et de crimes contre son propre peuple. La militante écologiste suédoise Greta Thunberg a pris part à la manifestation.

« L’Azerbaïdjan coupable du nettoyage ethnique devrait être tenu pour responsable, alors que le monde non seulement est resté silencieux et n’a rien dit contre ces atrocités, mais a également offert une plate-forme (COP29) à ce pays, qui l’utilise pour « greenwashing » (écoblanchiment) de ses abus extrêmes liés aux violations des droits de l’homme », a déclaré dans son discours la militante suédoise de 21 ans, ajoutant :

« Nous exhortons les journalistes internationaux travaillant à Bakou à rencontrer les prisonniers arméniens, exigeant leur libération ainsi que celle de tous les prisonniers politiques. »

Les manifestants ont laissé des empreintes de mains ensanglantées sur les affiches devant le bureau de l’ONU.

Thunberg a visité Tsitsernakaberd et le Musée du Génocide arménien

Le même jour, Greta Thunberg s’est rendue à Tsitsernakaberd, où elle a observé une minute de silence à la mémoire des martyrs canonisés. elle a ensuite visité les expositions permanentes et temporaires du Musée-Institution du Génocide arménien, en écrivant ce qui suit dans le registre du musée :

« Merci pour votre travail inestimable. Désormais, le travail de chacun consiste à diffuser l’information et à exiger justice. Plus jamais, ni pour personne. »

À la fin de la visite, la directrice du musée, Edita Gzoian, a offert à l’invitée d’honneur des livres sur le Génocide arménien et la Question de l’Artsakh.