Née en 1987 à Tachkent en Ouzbékistan, Elena Nagapetyan est devenue l’une des figures montantes du stand-up français grâce à un parcours atypique et un humour cash qui fait mouche sur les réseaux sociaux. Après une enfance marquée par les souvenirs d’été chez son grand-père apiculteur et les millefeuilles de sa mère, elle s’installe à 18 ans à Saint-Pétersbourg où elle enchaîne les petits boulots avant de devenir prothésiste ongulaire, arborant des « griffes » multicolores à paillettes façon Nicki Minaj.

Une escapade amoureuse lui fait découvrir la Méditerranée et elle décide de s’installer à Nice à 23 ans, sans parler français. Déterminée, elle prend des cours quatre fois par semaine et potasse son dictionnaire chaque soir pour comprendre la télévision, plaisantant sur le fait que Cristina Córdula et Philippe Etchebest ont été ses « profs ». Elle déménage ensuite à Monaco comme assistante personnelle de familles fortunées.

À 34 ans, elle s’installe à Paris avec l’idée d’écrire un roman autobiographique mais finit par monter sur scène au No Name Comedy Club. Son premier succès ? Raconter comment elle a sacrifié les piles de son vibromasseur pour faire fonctionner un jouet de son fils. Aujourd’hui, mère célibataire en garde alternée, elle profite de ses quinze jours de liberté mensuel pour se consacrer au stand-up, testant ses idées auprès d’un panel d’amis aux profils variés lors de sessions créatives autour d’une table de café.

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Elena Nagapetyan présente son spectacle « Ça valait le coup » à Montréal cet été, se produira à Paris aux Folies Bergère en novembre 2025, avant une tournée dans les Zénith en 2026.

Source : Marie Claire