La « Communauté de l’Azerbaïdjan occidental » a organisé une conférence à Bruxelles sur les questions du « droit au retour »

Le logo de la « Communauté de l’Azerbaïdjan occidental »

La prétendue « Communauté de l’Azerbaïdjan occidental » a organisé à Bruxelles, en collaboration avec l’organisation non gouvernementale française CAP Freedom of Conscience, une conférence intitulée « Le droit au retour en droit international ».

Selon l’agence de presse officielle azerbaïdjanaise « Azertac », le président de la « Communauté de l’Azerbaïdjan occidental », Aziz Alakbarli, a présenté aux participants les objectifs principaux de la création de l’organisation, affirmant que les « Azerbaïdjanais de l’ouest » ont été systématiquement et progressivement déplacés de leurs terres historiques au cours du siècle dernier.

Les autorités azerbaïdjanaises appellent « Azerbaïdjan occidental » une partie du territoire souverain de l’Arménie.

Alakbarli a également parlé des « dommages matériels s’élevant à des milliards de dollars et de la destruction d’un patrimoine culturel incommensurable », que, selon sa formulation, l’Arménie a causés aux Azerbaïdjanais par le biais d’une politique systématique. Selon Alakbarli, malgré de nombreux appels, l’Arménie a refusé d’entamer un dialogue avec la communauté.

Il a été déclaré à plusieurs reprises au plus haut niveau à Erevan qu’il n’y a pas et ne peut y avoir d’« Azerbaïdjan occidental » sur le territoire souverain de la République d’Arménie, et qu’une discussion sur cette question est exclue.

Lors de la conférence de Bruxelles, Alakbarli a également assuré que la « Communauté de l’Azerbaïdjan occidental » soutient la paix, la sécurité et la coexistence dans la région, conformément à la ligne politique adoptée par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. « Nous sommes convaincus que les décisions historiques adoptées à Washington le 8 août assureront la paix dans la région », a-t-il déclaré.

Éditorial