La troisième République d’Arménie célèbre le 21 septembre le 34e anniversaire de son indépendance. Il y a 33 ans, le peuple arménien a dit « Oui » à l’indépendance de l’Arménie. Lors du référendum qui eut lieu avec la participation de 95% de la population adulte du pays, 99,5% des électeurs répondirent positivement à la question : « Êtes-vous d’accord pour que la République d’Arménie soit un État démocratique indépendant, en dehors de l’Union soviétique ? » Deux jours plus tard, le 23 septembre, le Conseil suprême du pays proclama l’Arménie république indépendante et souveraine.

Message du Premier ministre Pachinian à l’occasion de la fête de l’indépendance

« Cher peuple, Chers citoyens de la République d’Arménie,

Aujourd’hui nous célébrons le 34e anniversaire de l’indépendance de la République d’Arménie. Le 21 septembre 1991, un référendum posa la question suivante : « Êtes-vous d’accord pour que la République d’Arménie soit un État démocratique indépendant en dehors de l’URSS ? » et 94% de notre peuple, des électeurs, répondirent « oui », fondant ainsi la troisième République d’Arménie.

À quoi rêvaient les citoyens qui participèrent au référendum et dirent « oui » à l’indépendance au moment de leur vote ? Il n’existe pas de telles statistiques, mais assurément, nos compatriotes étaient guidés par l’aspiration naturelle à construire un État libre, paisible, prospère et heureux.

La vie de la troisième République, hélas, ne fut pas ainsi : le blocus, la guerre, l’effondrement économique, l’émigration ne permirent pas de transformer en réalité le rêve du référendum d’indépendance. Mais même dans les jours les plus difficiles et tragiques qu’a vécus la troisième République, ce rêve, bien qu’affaibli, ne s’est jamais éteint dans les yeux, l’esprit et l’âme de nos citoyens.

Avec la paix confirmée le 8 août 2025, ce rêve a de nouveau rempli la République d’Arménie, et notre devoir est d’abord de le chérir, puis de le réaliser. Après avoir traversé les souffrances et les sacrifices, aujourd’hui nous voici arrivés à ce point, et c’est de cela qu’il s’agit dans l’agenda de l’établissement de la quatrième République, de ne plus jamais laisser passer l’opportunité de réaliser le rêve. L’Arménie indépendante, souveraine, démocratique, paisible, protégée, développée, libre et heureuse attend nos soins comme un nouveau-né. Et nous tous, cher peuple, chers citoyens de la République d’Arménie, devons être ses pères et mères. Nous devons nous faire père et mère à nous-mêmes, comprenant qu’au premier quart du 21e siècle, le gouvernail de notre destin est véritablement entre nos mains, et que nous ne laisserons plus jamais s’en échapper.

Cher peuple, chers citoyens de la République d’Arménie,

Je vous félicite tous à l’occasion de la fête de l’indépendance de la République d’Arménie.

Gloire aux martyrs et vive la République d’Arménie ! »