Dans une interview accordée à la chaîne de télévision RTVI, Konstantin Zatulin, vice-président de la commission des affaires de la CEI à la Douma d’État, a réagi aux critiques des médias azerbaïdjanais concernant l’utilisation du nom « Stepanakert » dans un article de l’agence de presse TASS. Il a déclaré que la Russie pourrait refuser d’accepter les avions et trains en provenance d’Azerbaïdjan si la tendance à renommer les villes russes se généralisait dans le pays.

« En ce qui concerne la modification des noms des villes russes qu’ils ont décidé de mettre en œuvre par vengeance en Azerbaïdjan, je leur souhaite bonne chance. Mais le problème est que dans cette situation, nous pourrons difficilement accepter les trains et avions d’Azerbaïdjan si la destination y est écrite selon leur nouvelle décision », a averti Zatulin.

Le diplomate russe a exprimé l’espoir que la Russie, en tant qu’État possédant des racines historiques plus anciennes et une société plus mature que l’Azerbaïdjan actuel, ne commettra pas d’erreur et ne répondra pas par des actions réciproques à la modification des noms des villes russes dans les médias azerbaïdjanais.

Zatulin a souligné que Stepanakert avait toujours été Stepanakert et que ce changement du nom de la ville en « Khankendi » ne justifiait pas les critiques contre les reportages des médias russes sur les actions barbares de l’Azerbaïdjan sur le territoire de la République du Haut-Karabakh.

« À l’époque soviétique, le nom de la ville était Stepanakert dans les années 20, 30, 40, 50, 70, jusqu’à l’effondrement de l’Union soviétique. Le nom de la ville était Stepanakert en tant que partie de la République d’Azerbaïdjan, de la RSS d’Azerbaïdjan, dont l’intégrité territoriale est maintenant revendiquée par l’Azerbaïdjan moderne », a souligné le député.