Le 26 mai, la délégation dirigée par le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a visité le mémorial du Génocide arménien, accompagnée par le ministre Ararat Mirzoyan.
Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont déposé des gerbes de fleurs au monument commémorant la mémoire des victimes du Génocide des Arméniens, puis des fleurs près de la flamme éternelle, honorant par une minute de silence la mémoire des victimes innocentes du Génocide.
Dans le cadre de cette visite, près du mur commémoratif du mémorial du Génocide des Arméniens, a eu lieu le dépôt de terre rapportée de la tombe de l’amiral français Louis Dartige du Fournet, qui avait sauvé la vie d’environ 4 000 Arméniens lors du combat héroïque du mont Moussa, ainsi que la cérémonie solennelle d’inauguration de sa plaque commémorative, à laquelle ont participé les ministres des Affaires étrangères d’Arménie et de France. Les proches de l’amiral étaient également présents.
La directrice du musée du Génocide arménien, Édita Gzoyan, a indiqué dans son discours qu’aujourd’hui est un jour historique dans l’histoire des peuples arménien et français. 110 ans après le Génocide des Arméniens et l’autodéfense du mont Moussa, le peuple arménien exprime sa reconnaissance à l’amiral français qui avait sauvé environ 4 000 Arméniens pendant les années du Génocide. Après plus de 13 ans d’interruption, au mur commémoratif du mémorial du Génocide des Arméniens est ajoutée la terre rapportée de la tombe de Louis Dartige du Fournet et sa plaque commémorative est installée. L’amiral français, écoutant la voix de sa conscience, sauva du génocide 4 092 Arméniens. Le peuple arménien se souvient avec gratitude de ce grand philanthrope français.
Le ministre des Affaires étrangères français a déclaré dans son intervention qu’aujourd’hui nous rendons hommage à l’amiral Louis Dartige du Fournet et aux marins de la troisième escadre qui, sous son commandement, sauvèrent la vie de plus de 4 000 Arméniens. Nous nous souvenons également des Arméniens du mont Moussa qui, en 1915, au lieu de subir la déportation forcée exercée par l’Empire ottoman, choisirent la voie de la résistance et parvinrent à être sauvés.
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