Le 28 juin, par décision du juge Massis Melkonian, l’archevêque Mikaël Ajapahian, primat du diocèse de Chirak, a été condamné à deux mois d’emprisonnement. Par décision de ce même juge, l’archevêque Bagrat Galstanian avait également été incarcéré trois jours auparavant.

« Le tribunal a rendu une décision manifestement illégale et infondée. Les visites à Monseigneur Mikaël sont également limitées. Il sera probablement emprisonné dans la prison de Nubarashen », ont déclaré les défenseurs de Mgr Ajapahian aux citoyens rassemblés devant le tribunal, qui scandaient « honte », « honte ».

Le Comité d’enquête accuse le primat du diocèse de Chirak d’avoir lancé des appels publics visant à s’emparer du pouvoir par la force et à renverser violemment l’ordre constitutionnel lors de conférences de presse avec les médias de masse, sur la base d’une interview publiée en 2024.