L’Arménie et l’UE signent leur Agenda de partenariat stratégique à Bruxelles

Mirzoyan et Kallas, en discussion

Le premier sommet se tiendra en 2026 à Erevan

À l’issue de la 6e réunion du Conseil de partenariat Arménie-Union européenne qui s’est tenue à Bruxelles, les parties ont signé l’Agenda de partenariat stratégique. Le document a été paraphé par le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, et la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas.

Lors de la conférence de presse conjointe organisée à cette occasion, à laquelle participait également la commissaire européenne à l’Élargissement, Marta Kos, Ararat Mirzoyan a déclaré que la coopération entre l’Arménie et l’Union européenne entrait dans une nouvelle phase : celle du partenariat stratégique.

« Nous avons élevé notre coopération au niveau stratégique, mais cela ne marque pas la fin de nos ambitions. En mars dernier, le Parlement arménien a adopté une loi sur l’adhésion à l’UE. Le message de la rencontre d’aujourd’hui est très important : la coopération Arménie-UE entre dans une nouvelle ère », a déclaré M. Mirzoyan.

Le ministre a exprimé sa conviction que cette coopération renforcera davantage la résilience de l’Arménie. Il a également fait une annonce importante concernant les projets futurs : « Le premier sommet Arménie-UE aura lieu en mai 2026. Ce sera également une étape importante, et j’espère vous voir à Erevan », a noté le chef de la diplomatie arménienne.

Les détails de l’Agenda stratégique

Selon la délégation de l’UE en Arménie, ce nouvel agenda stratégique remplace les priorités définies en 2017 et établit un cadre plus ambitieux pour les actions communes. Il se base sur l’Accord de partenariat global et renforcé (CEPA) et couvre les domaines suivants :

Démocratie et justice : État de droit, droits de l’homme et réformes.

Économie et connectivité : Diversification du commerce, sécurité énergétique, transformation numérique et investissements stratégiques dans le cadre du « Global Gateway » (incluant le soutien au projet « Carrefour de la paix »).

Sécurité : Coopération dans la gestion des crises, la lutte contre les menaces hybrides et la cybersécurité.

Intérêts des citoyens : Dialogue sur la libéralisation des visas et soutien aux Arméniens déplacés de force du Haut-Karabakh.

Le document définit des priorités à court terme (3-4 ans) et à moyen terme (7 ans), avec pour objectif d’assurer des bénéfices tangibles pour les citoyens et d’accroître la résilience de l’Arménie. ■

Éditorial