Par une triste coïncidence (?), le jour de l’anniversaire de la naissance du célèbre peintre maritime Hovhannes (Ivan) Aivazovski, le 30 juillet, il a été annoncé que le monument érigé en son honneur en 2021 à Stepanakert a été détruit par l’administration azerbaïdjanaise occupante. Cette information a été rapportée par l’Agence de développement du tourisme et de la culture d’Artsakh.

« L’auteur du monument était le sculpteur S. Shcherbakov. Il était dédié non seulement au peintre arménien de renommée mondiale, mais aussi aux liens qui unissent l’Artsakh au patrimoine culturel arménien et national.

La destruction du monument constitue un nouveau témoignage de l’élimination systématique de la présence culturelle arménienne en Artsakh. Nous continuerons à documenter, enregistrer et faire connaître ces actes de destruction de valeurs culturelles, convaincus qu’ils ne seront pas oubliés et que la communauté internationale leur donnera l’évaluation qu’ils méritent », a-t-il été déclaré dans le communiqué publié à cette occasion par l’Agence.

Zatulin : « La destruction du monument d’Aïvazovski par l’Azerbaïdjan est un acte barbare encouragé et provoqué au niveau étatique »

Le vice-président de la commission des affaires de la Communauté des États indépendants (CEI) de la Douma d’État de Russie, Konstantin Zatulin, a déclaré que la destruction du monument au peintre maritime Hovhannes Aïvazovski à Stepanakert par les autorités azerbaïdjanaises est un acte barbare encouragé et provoqué au niveau de l’État.

« Aïvazovski est un génie mondialement reconnu de la peinture, apprécié non seulement par l’Empire russe, mais par le monde entier. Ces “ glorieux ” combattants qui luttent contre l’influence culturelle arménienne et qui gouvernent aujourd’hui le territoire de l’ancienne République du Haut-Karabakh, ne se limitent pas essentiellement à la destruction du monument d’Aïvazovski ; ils ont également détruit un grand nombre de khatchkars », a déclaré le député russe, ajoutant que la direction azerbaïdjanaise soit ferme les yeux sur ces actes barbares, soit les encourage directement.

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Puisqu’aucune explication ne peut plus exprimer notre douleur et notre indignation, nous nous contentons de partager simplement avec nos lecteurs ce détail également « révoltant ».

Sans la moindre gêne, Bakou a eu l’audace de demander à l’agence de presse russe TASS de présenter des excuses à l’Azerbaïdjan pour avoir « ignoré le principe de respect des toponymes azerbaïdjanais » en mentionnant « Stepanakert » plutôt que « Khankendi » dans son compte-rendu de la destruction du monument d’Aïvazovski. ■