Le 29 août, le Comité d’enquête d’Arménie a officiellement confirmé l’ouverture de poursuites pénales contre un(e) fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères pour acte de haute trahison et son placement en détention. Dans le même temps, le Comité a démenti les informations publiées par les médias selon lesquelles l’accusé(e) aurait été un(e) haut(e) fonctionnaire ou un(e) consul(e).

Que rapportent les médias ?

Précédemment, le journal « Hraparak » avait écrit qu’il y a environ deux mois, Achken Aleksanian, consule d’Arménie en Autriche, avait été arrêtée sous suspicion d’espionnage au profit de l’Azerbaïdjan. « Factor.am » également, en citant ses sources, avait mentionné le même nom, ajoutant que l’accusée aurait eu une liaison amoureuse avec un ressortissant azerbaïdjanais à qui elle aurait transmis des informations importantes, et qu’elle aurait été arrêtée à l’aéroport « Zvartnots » alors qu’elle s’apprêtait à partir pour Vienne.

Le comité a de facto démenti les informations des médias concernant la fonction de la personne arrêtée, sans toutefois révéler son nom ni préciser sa fonction exacte.