Le Premier ministre a expliqué pourquoi les allocations de défense ont diminué dans le budget 2026 par rapport à 2025

Le gouvernement arménien a augmenté de manière disproportionnée et brutale les dépenses de défense en 2025, ce qui explique aussi pourquoi aucune augmentation des dépenses de défense n’est prévue dans le budget de 2026 par rapport à cette année.

C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Pachinian le 10 septembre, lors des questions à l’Assemblée nationale, en réponse à la demande d’explication du député du groupe « Contrat civil » Armen Khatchatrian à ce sujet.

« En 2025, par rapport au budget 2024, nous avons eu une croissance disproportionnellement importante des dépenses de défense. Et nous avons réalisé des dépenses essentielles, dont une partie nous avons dirigé vers le remboursement de dettes futures, d’obligations futures, y compris dans le domaine de la défense », a dit Pachinian.

Selon le Premier ministre, le gouvernement a jugé opportun de rembourser plus tôt les dettes qui devaient par exemple être remboursées en 2030 ou 2035, afin de réduire le fardeau de la dette.

« Nous avons vu une possibilité financière et nous remboursons cette dette maintenant. Si nous retirons cette partie de la dette de toute la discussion et prenons les chiffres en dehors de cela, nous aurons cette croissance normale des dépenses de défense que nous avions planifiée dès le début, peut-être même un peu plus. Si nous regardons avec cette logique, selon le programme de dépenses à moyen terme, les dépenses de défense de 2026 ont une croissance normale par rapport à 2024. Si l’augmentation brutale et disproportionnée de 115 milliards de drams des dépenses de défense en 2025 n’avait pas eu lieu, nous aurions eu une croissance normale en 2023, 2024, 2025, 2026. Le fait que nous ne prévoyons pas d’augmentation des dépenses de défense en 2026 par rapport à 2025, et qu’au contraire une diminution soit prévue, est principalement lié à cela », a expliqué le Premier ministre.

Il a ajouté qu’il y a aussi d’autres facteurs pour la diminution des dépenses de défense de 2026, qu’il peut partager avec le parlement, mais à huis clos.

« La politique que nous menons ne constitue aucune menace, ne rend pas vulnérable notre système de sécurité et ne pose aucun problème. Au contraire, nous sommes dans un processus de développement normal, et ce développement se poursuivra », a assuré Pachinian.

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