Les médias azerbaïdjanais continuent de se référer à la rencontre entre le Premier ministre d’Arménie et le président d’Azerbaïdjan à Abu Dhabi.
Un article intitulé « Après la rencontre d’Abu Dhabi, Pachinian s’est attaqué aux séparatistes du Karabakh » a été publié par le site de propagande proche du pouvoir « Minval.az », se référant à la demande présentée par le parquet d’Arménie au tribunal d’annuler le droit de propriété sur le bâtiment de la représentation d’Artsakh à Erevan, et écrivant avec enthousiasme notamment ce qui suit :
« L’administration séparatiste du Karabakh a été officiellement dissoute en septembre 2023, mais ses représentants ont été transférés à Erevan et continuent de faire des déclarations vengeresses. Il est significatif que la décision de les priver du bâtiment ait été prise la semaine dernière, après les négociations entre les dirigeants d’Azerbaïdjan et d’Arménie à Abu Dhabi. »
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« NH » – L’arme la moins onéreuse et la plus efficace est de provoquer une division dans les rangs adverses, et en l’adaptant à notre situation actuelle, malheureusement, d’approfondir encore plus la division déjà existante. Et il va sans dire que Bakou est un maître absolu dans ce domaine.
L’exemple que nous avons ici constitue toutefois un chef-d’œuvre en son genre, démontrant parfaitement comment faire d’une pierre trois ou quatre coups.
En effet, c’est un développement de l’agenda politique intérieur arménien, qui n’est qu’une nouvelle phase d’un processus judiciaire qui se poursuit depuis plus d’un an (nos lecteurs se souviendront sûrement de l’intervention policière à ce même bâtiment et de la saisie des voitures il y a quelques mois), qui est exploité par les Azerbaïdjanais et lié à la rencontre d’Abu Dhabi. Ainsi, on s’emploie à donner l’impression que :
Et par l’ensemble de ces manœuvres, on vise le quatrième objectif – le plus important : diviser et déstabiliser l’Arménie en créant une nouvelle vague d’indignation.
Bien que cela exige habileté et savoir-faire, il est aisé de lancer de telles provocations publiquement, alors qu’échapper à de tels pièges est bien plus ardu.
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