Le 1er mars, à l’initiative de l’Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF), un colloque s’est tenu sous les auspices du Sénat, dédié au premier anniversaire de l’entrée au Panthéon du héros de la Résistance Missak Manouchian et de son épouse Mélinée, aux exploits héroïques du Groupe Manouchian, ainsi qu’aux liens historiques et aux relations amicales entre l’Arménie et la France, à l’exemple du couple Manouchian.

Le colloque a débuté par la projection du film documentaire “La traque de l’Affiche Rouge” réalisé par Jorge Amat et l’historien Denis Peschanski, suivi de trois tables-rondes, animées par le président de l’UCFAF, Edmond Yanekian.

Lors de la première table-ronde sur l’histoire de Missak Manouchian et de ses camarades de “l’Affiche rouge”, sur le fait que Missak Manouchian avait échappé au génocide arménien et sur le lien avec sa lutte héroïque ultérieure pour la libération de la France, sont intervenus l’historien Denis Peschanski, co-auteur du livre “Manouchian”, Georges Epstein, fils de Joseph Epstein, participant au mouvement de la Résistance et commandant du groupe de Missak Manouchian, et l’arménologue Jean-Pierre Mahé.

Durant la deuxième table-ronde, l’historien Yves Blondeau, la secrétaire de JAF Olivia Giragossian et le co-président de l’organisation “Manouchian : l’affiche verte” Patrice Garo se sont exprimés sur l’héroïsme des participants au mouvement de la Résistance, en particulier des membres du groupe Manouchian, sur l’importance de préserver la mémoire et de la transmettre aux générations suivantes, ainsi que sur les défis existants dans cette direction.

Quant à la troisième table-ronde, l’ambassadeur d’Arménie Arman Khachatryan, le vice-président du Sénat Pierre Ouzoulias et le sénateur Rémy Féraud y ont pris la parole.

L’ambassadeur Khachatryan a hautement apprécié le rôle de compatriotes arméniens comme Missak et Mélinée Manouchian dans l’établissement de l’amitié et des relations franco-arméniennes.

Des membres du Sénat, des dirigeants d’organisations publiques et d’associations, des personnalités politiques et publiques, des historiens, des journalistes et des représentants de la communauté arménienne étaient également présents au colloque.