Précision

Monsieur le directeur de la rédaction,

Dans le numéro 365 de NH Hebdo, daté du 20 juillet 2023, en page 6, Marc Davo a écrit : « Peu de gens sont venus s’installer en Artsakh. En fait, les sommes d’argent qui devaient servir au repeuplement ont fini, en grande partie, dans les poches des personnes véreuses. Et pourtant, le Fonds Hayastan nous assurait que l’argent envoyé par la diaspora a été entièrement servi (sic) au bénéfice du peuple. »
Je tiens à préciser, en tant que membre du Conseil des gouverneurs du Fonds Arménien Hayastan, qu’aucune déclaration de cette sorte n’a été faite par notre organisation et aucune assurance de cette sorte n’a été donnée à qui que ce soit. Le Fonds ne peut s’exprimer et ne s’exprime qu’en son nom. Il ne peut garantir le bon usage des sommes recueillies que si ces sommes sont employées par lui. Dans les faits, grâce à une gestion rigoureuse de ses dépenses, en trente ans d’activité et avec des milliers de réalisations souvent très complexes menées à bien en Arménie et en Artsakh pour plus de 500 millions de dollars US (routes, canalisations d’eau et de gaz, réseaux électriques, écoles, logements, centres de santé, agriculture et élevage, énergie solaire, aide à plus de 8000 orphelins de la première guerre du Karabakh et à 60 000 personnes déplacées lors de la deuxième guerre du Karabakh …), le Fonds Arménien n’a eu à déplorer à ce jour qu’un seul accroc : l’emploi non autorisé de la carte de paiement du Fonds par un directeur exécutif. Celui-ci a été invité à démissionner, bien qu’il ait remboursé toutes les sommes au fur et à mesure de leur emploi et que le Fonds n’ait donc subi aucun préjudice financier. On peut par conséquent affirmer que le Fonds Arménien a amplement mérité la confiance que les donatrices et donateurs ont placée en lui.

Cordialement

Bedros Terzian